installation

The impermanence of memory

  • C’est par l’un de ses anciens étudiants que j’ai connu Le Fresnoy, et c’est sur les recommandations de mon ancien professeur belge de Singapour que j’ai décidé de l’intégrer. A la suite de mes études de cinéma, je voulais découvrir une vision différente des choses. J’ai décidé cette année de créer ma première installation. Je n’avais jusqu’alors jamais réalisé ce type d’œuvre, me cantonnant au cinéma. Je voulais avec ce projet relever le défi de la découverte d’un nouveau médium artistique. Il s’agit là pour moi d’une évolution naturelle, je n’ai pas eu l’impression de me forcer pour appréhender ce type de travail. Mon projet est parti de ma fascination pour le paysage de Singapour, pour le perpétuel mouvement de l’architecture de la ville qui ne cesse de se développer. Je voulais concevoir un espace évoquant l’atmosphère urbaine qui règne actuellement à Singapour, avec sa nouvelle architecture. Lorsque le spectateur pénètre dans l’installation, il franchit le seuil d’un nouvel espace qui doit lui apporter une nouvelle vision des choses. La rupture avec le monde extérieur est notamment marquée par l’obscurité qui règne dans l’espace. J’essaie de créer les conditions pour que le visiteur se forge lui-même sa propre opinion sur le sens de l’œuvre, et détermine la manière dont il doit se placer pour regarder les images. Le son est très important dans l’œuvre. Il participe à la construction d’une atmosphère unique. Quand on l’entend, il se produit une sorte de compréhension de l’espace qui nous entoure. Dans aucun projet je n’utilise de musique, je trouve que les sons naturels sont souvent fascinants, j’essaie donc de les utiliser au mieux.

  • Zhi Wei Jow

    Né en 1983 à Singapour.
    Vit et travaille entre Paris et Singapour.

    https://panorama15.lefresnoy.net/sites/panorama15.net/files/styles/large/public/jow-zhi-wei_1.png?itok=kX-_k0xo

The impermanence of memory-Panorama 15

REMERCIEMENTS

Ma famille, Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, Eric Prigent, Nicholas Reeves, The Puttnam School of Film