film

Une pâte brisée, une histoire sans drame

  • Je ne pense pas que ma pratique artistique soit réellement définie, peut-être qu’elle ne le sera même jamais et que c’est toujours au fil du temps et des rencontres que les choses évoluent. Au fond, on apprend tout le temps, et Le Fresnoy est ce lieu où l’on nous donne le droit d’expérimenter des choses folles, voire on nous y incite. Cette année j’ai réalisé un court-métrage qui adopte par moments un style documentaire et parfois un style plus cinématographique, ces deux univers se rencontrent. Le film est basé sur une histoire vraie, que mon frère et mon père ont vécu ; l’enjeu était de savoir comment j’allais la mettre en images, lui trouver une forme adéquate afin de la mettre en valeur. J’ai pour habitude de laisser une place à l’improvisation dans mes réalisations : j’aime quand les choses m’échappent, quand je me mets en danger. En somme je m’amuse, mais le jeu reste toujours sérieux. Je pense que cela se retrouve dans tous mes projets, de même qu’une forme de générosité. Je ne fais pas les choses juste pour moi, avec ce film j’aimerais à nouveau que les personnes qui le voient soient parfois déroutées, amusées ou surprises, comme j’aimerais toujours l’être quand je découvre une œuvre. Pour moi l’art est comme un motif, un jeu qui me permet de mettre en lumière ce qui ne prend pas la lumière.

    Pays de tournage : - Nord pas de Calais : Tourcoing et Lille, - Poitou-Charentes : Poitiers et Vouillé.

  • Elisabeth Boisson Caravella

    Née en 1986 à Poitiers.

    https://panorama15.lefresnoy.net/sites/panorama15.net/files/styles/large/public/visuel-pate-brisee-elisabeth-boisson_2.png?itok=gLyAU3hR

Une pâte brisée, une histoire sans drame-Panorama 15

REMERCIEMENTS

Merci à Miguel Gomes pour son accompagnement artistique. Merci au soutien de Jérémy Gobé, Ludivine Sibelle, Yasmina Benari, Romain Baujard, Nicolas-Pierre Réveillard et Jean-René Lorand. Merci à l'équipe technique et aux stagiaires du pôle son et du pôle image du Fresnoy. Merci à ma famille et tout particulièrement à mon frère Philippe Boisson. Merci à François Bonenfant et merci à la promotion Raoul Ruiz pour la joie de vivre et la dynamique de travail. Merci à tous ceux et celles qui ont participé à ce projet.