Il s’agit peut-être d’un documentaire expérimental, ou d’une recherche sur la mélancolie. L’inspiration de cette œuvre m’est venue en découvrant chez mon grand-père des archives sur sa vie passée à Madagascar, sur lesquelles se retrouvent beaucoup de traces de l’enfance de ma mère sur l’île. En découvrant ces images chargées d’émotion, je n’ai pas eu d’autre choix que de les faire exister. J’ai travaillé avec la chorégraphe et danseuse Aina Alegre. Ensemble nous avons tenté de ré-habiter la mémoire et les souvenirs autour d’un personnage féminin qui aurait grandi à Madagascar et pour ensuite venir vivre en France sans parvenir à exister tout à fait. Pour moi, ce film invoque des choses informulables, les mots me manquent pour en parler.